Subject: Non à la prolifération des campements dans le Marais

Madame,

Monsieur,





Un habitant du Marais m’a raconté très récemment une scène devenue tristement banale. Il part dîner avec une amie, 21h, devant la Cité internationale des arts. Deux migrants du campement géant l’empoignent sans détour : la femme, ça se négocie au bord du trottoir. Il doit s’interposer pour la sortir de là. Réponse des deux : “C’est notre territoire.” Rien que ça. La tension monte, deux doigts d’en venir aux mains.


Et ce n’est pas un cas isolé : menaces au couteau sur une terrasse rue de Sully, agressions verbales… Le quartier vit sous la pression des “petits incidents” qui n’ont plus rien de petit. À chaque relogement, d’autres arrivent, plus nombreux encore, comme si certaines associations organisaient une rotation permanente de la misère.


Je suis allé constater moi-même la situation à la Cité internationale des arts u ne fois de plus, quai de l'Hôtel de Ville. L’ambiance était électrique, et le constat accablant : le campement présent depuis des années a pris une ampleur inégalée : 150 mètres de long, 2 ou 3 tentes sur la largeur. La mairie s'est toujours déclarée "ville ouverte" (pas sur la banlieue, en tout cas). Sauf qu'elle est devenue la capitale des campements sauvages qui s’étendent chaque mois un peu plus, occupés essentiellement par des hommes seuls, sans papiers, sans ressources, livrés à la loi du plus fort. Main-d’œuvre invisible pour la livraison, la restauration, les chantiers clandestins. Chair à deal pour les mafias. Et parfois, naufrage dans la violence ou dans la drogue. Par désespoir. Par rage. Par perte de repères.


Le préfet de police Laurent Nuñez l’a dit sans détour : 36 % des mis en cause à Paris sont étrangers. 90% des vols à la tire. Un cambriolage sur deux. Un vol violent sur deux. Quatre violences sexuelles sur dix… sans jamais rencontrer de réactions des féministes de la majorité municipale. Si tous ces migrants entassés dans ces tentes ne sont pas en cause évidemment, les tensions de plus en plus fréquentes entretiennent un sentiment de peur, en particulier de la part de femmes qui ne veulent plus rentrer seules le soir de peur de se faire alpaguer.


J'estime pour ma part nécessaire d'évacuer tout campement dès son installation et de mettre fin à cette prolifération encouragée par l'inaction de la mairie actuelle. Chaque fois que des relogements sont proposés, ils sont refusés par 9 migrants sur 10 parce qu'ils ne veulent pas quitter Paris, souvent sur les conseils des associations qui leur trouvent des tentes et les aident à s'installer.



Commémoration de la 81ème année de la libération de Paris à la préfecture de Paris


J'ai assisté ce matin à cette commémoration émouvante, d'autant que c'était la dernière à laquelle participait Anne Hidalgo aux côtés du ministre de l'intérieur Bruno Retailleau et le préfet de Police Laurent Nunez.

Commémoration de la Libération de Paris


Cordialement,

Aurélien Véron

Conseiller de Paris


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