Subject: Les campements à Paris Centre

Madame,

Monsieur,



Face à l'explosion des campements insalubres, la mairie persiste dans son déni. Elle ferme les yeux sur leur prolifération, se contentant d'une bienveillance de façade envers ces migrants en détresse, tout en les attirant avec des communications ouvrant les bras à tous en arabe, en farsi ou en urdu. Pourtant, elle se dédouane en accusant l'État de ne pas assumer ses obligations : héberger des étrangers sans-papiers, sans ressources et sans avenir.


Les chiffres sont accablants : selon le rapport de l'IGAS (mai 2025), l'État a consacré 2,3 milliards d'euros en 2024 à l'hébergement d'urgence, pour seulement 203 000 places, satisfaisant à peine 39 % des demandes. Il faudrait donc 5 à 6 milliards pour répondre à tous, un montant promis à être rapidement insuffisant : les demandes ont bondi de 49 % depuis 2021. Résultat ? Des milliers de migrants s'entassent dans des bidonvilles, équipés par des associations comme Utopia 56. Les habitants de Paris Centre n'ont aucune raison de subir les conséquences de l'inaction municipale.


La bienveillance sans action ne fait qu'aggraver la crise. Paris est devenue la capitale européenne des campements de migrants. Le 4è arrondissement est particulièrement concerné avec des centaines de tentes quai de l'Hôtel de Ville, boulevard Bourdon, rue de Sully, place des Vosges et ailleurs. Ca se passe parfois très mal. Il s'agit quasi systématiquement d'hommes seuls livrés à la loi du plus fort. Main-d’œuvre invisible pour la livraison, la restauration, les chantiers clandestins. Chair à deal pour les mafias. Et parfois, naufrage dans la violence ou dans la drogue. Par désespoir. Par rage. Par perte de repères.


Suite aux témoignages alarmants des riverains du quai de l'Hôtel de Ville, corroborés par ma vidéo montrant l'extension anarchique du campement (3 à 4 tentes de front sur 150 mètres), la préfecture de police a finalement procédé à l'évacuation partielle de ce bidonville devenu ingérable. J'espère que la mairie adoptera enfin un ton ferme à l'égard d'éventuels nouveaux occupants.


Côté boulevard Bourdon, le campement s'étend chaque mois un peu plus. Un collectif de riverains ont lancé une pétition citoyenne que je vous encourage à signer et à faire circuler. Voici la photo de leur document, n'hésitez pas à les contacter.

Voici le lien pour la signer en ligne. à faire suivre à tous vos contacts à Paris Centre :



SAVE THE DATE : 18 SEPTEMBRE 19H


Je vous invite à bloquer votre début de soirée pour nous retrouver en cette rentrée animée. L'été a été chaud et houleux, la période qui s'ouvre s'annonce sportive. Faisons le point autour d'un verre.




Cordialement,

Aurélien Véron

Conseiller de Paris, élu à Paris Centre


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