Une élue de la majorité municipale était présente aux côtés des migrants lors du démantèlement par la Préfecture de police du campement sauvage hier matin sur le parvis de l'école Saint-Merri et de la piscine ainsi que dans le tunnel débouchant rue du Renard.

Suite à mon intervention semaine dernière, une journaliste était par hasard présente ce matin-là pour rédiger un article (en ligne ici). Elle raconte que cette élue de la majorité municipale a aidé les migrants à se cacher dans une église voisine (à Saint-Gervais où leurs prédécesseurs ont déféqué au pied de l'orgue pendant des mois ?) afin qu'ils reviennent squatter le parvis le soir-même. Des riverains ont eu leur porte forcée. Des agents municipaux m'ont témoigné avoir été agressés. Mais cela ne compte pas. Quand ça tourne mal, la mairie est absente de ce parvis à soucis et laisse des agents municipaux démunis faire le ménage. Elle n'est là que pour préserver le campement en l'état.

Au Conseil municipal mardi soir, j'interpellerai la majorité pour leur demander si leur ligne officielle consiste bien à se battre contre les forces de l'ordre pour recueillir le plus de campements sauvages possibles dans le Marais. 

J'estime essentiel que les habitants du centre soient éclairés sur la ligne de la mairie de Paris Centre.