Subject: Halles : quel avenir pour le Terrain d'Aventure ?

Madame,

Monsieur,




Bienvenue aux Halles, ce jardin parisien à l’ambiance unique, quelque part entre l’arène romaine et le campement improvisé. On y croise de tout : des pique-niqueurs rêveurs, des lecteurs stoïques, des toxicomanes en errance, des bandes pas franchement rassurantes, des radios crachotantes, quelques tentes, et des rats – gros, vifs, et manifestement chez eux.


Au milieu de ce joyeux désordre, les familles ont à leur disposition trois terrains de jeux :

  • un espace pour les tout-petits,

  • un terrain avec des équipements de basket et ping-pong ,

  • et, au centre, le Parc d’Aventure, accessible gratuitement aux 7-12 ans à horaires fixes. C’était censé être le clou du renouveau des Halles.


TERRAIN D'AVENTURE aux HALLES

À la place du terrain Lalanne, symbole d’une époque révolue, la mairie a investi 3 millions d'euros il y a une douzaine d'années pour concevoir et construire un Terrain d’Aventure nouvelle génération de 2.500 m2 avec des mégastructures mêlant des bulles d’ascension et des toboggans futuristes et 12 micro-espaces de jeux avec une scénographie ludique, pensés pour encourager la coopération ludique et les courses poursuites entre copains. Une sorte de mini Fort Boyard. Le concept devait même associer l’intelligence artificielle aux jeux d’enfants.


Mais dès l’inauguration, les nuages se sont amoncelés. La SEM Paris Seine, bras armé des chantiers municipaux aux Halles, a mis la pression : finitions bloquées, budgets rabotés, pénalités de retard délirantes. L’ambiance de jeu est vite devenue celle d’un contentieux de fin de travaux. Le parc a néanmoins vécu sa vie avec une moyenne de 30.000 enfants accueillis par an.


Et puis, en début d’année 2024, la tragédie. Un enfant décède accidentellement sur l’une des deux mégastructures. Terrible. L’accès est immédiatement fermé, décision logique, et précaution compréhensible. Mais l’enquête ne semble pas avoir mis en cause les équipements eux-mêmes, conformes aux normes européennes, installés dans de nombreux parcs en France. C'est l'avis du concepteur que j'ai rencontré sur place et suit ce terrain attentivement depuis l'origine.


Pourtant, 18 mois plus tard, ces deux structures sont toujours fermées par décision administrative. J’avoue ma perplexité. Comme si cela ne suffisait pas, ce parc déjà peu connu, mal indiqué, difficile d’accès entre toxicos, bandes errantes et rats en goguette, perd encore un peu plus de son attrait. Un espace pensé pour le bonheur du jeu en extérieur, enseveli dans l’oubli et la frilosité administrative. Aujourd’hui, ce petit îlot préservé au cœur du chaos des Halles accueille, par roulement et sous surveillance, une trentaine d’enfants de 7 à 17 ans par heure. Il pourrait en accueillir le triple encore doit-il retrouver ses pleines capacités d’aventures.


Je n’accable pas la mairie de Paris Centre après le drame début 2024.


Des explications étayées seraient néanmoins bienvenues pour mieux comprendre les blocages. Avec en vue la réouverture de ces installations afin d'offrir à nouveau aux familles cet équipement ambitieux 100% opérationnel.



MON EQUIPE

Comme vous le savez, 3 élus m'accompagnent au conseil municipal de Paris Centre : Antoine Sigwalt, Julien Rouet et Christel Toriello. Une équipe de volontaires nous accompagne toute l'année pour servir aux mieux les habitants de Paris Centre - eh oui, même dans l'opposition, nous obtenons des résultats - et construire le projet que nous défendrons auprès des habitants de Paris Centre.


Des vidéos courtes vous permettront de mieux les connaître tout au long du mois d'août.

Commençons par Antoine Sigwalt, élu à mes côtés depuis 2020 :


Cordialement,

Aurélien Véron

Conseiller de Paris


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