| Madame, Monsieur,
Bonne nouvelle, nous prévoyons d’abréger vos souffrances parisiennes dans quelques mois. Alors bloquez vos 15 et 22 mars prochains : ces deux dates marqueront peut-être la fin d’un long calvaire municipal. Ce sont celles des prochaines élections municipales, et cette fois, les règles changent, pour de bon. Si vous n'êtes pas inscrit sur les listes électorales à Paris, que vous disposiez d'une résidence principale ou secondaire, que vous soyez commerçant, entrepreneur ou profession libérale, il n'est pas trop tard pour le faire. Chaque voix comptera. Grâce à la réforme de la loi PLM, votée et validée cet été par le Conseil constitutionnel, vous ne voterez plus à l’aveugle pour un maire désigné en coulisses. Vous voterez deux fois dans deux urnes à chaque tour : • une fois pour la liste de votre arrondissement (Paris Centre), • une autre pour la liste de la mairie de Paris. Autrement dit, vous choisirez directement votre prochaine maire de Paris, sans intermédiaires aux règles de calcul compliquées. Un vrai progrès démocratique. Il était temps : pour la première fois, la voix de chaque Parisien comptera autant que celle de son voisin, du 1er au 20e. Fini le système à géométrie variable où certaines voix pesaient plus que d’autres. Place à un scrutin clair, transparent, et (espérons-le) libérateur. Je vous explique plus en détail comment tout cela va fonctionner : | |
Renaissance Paris se fracture Gabriel Attal a surpris tout le monde, y compris ses propres troupes, en apportant le soutien de Renaissance à Pierre-Yves Bournazel pour sa troisième tentative à la mairie de Paris. Toujours inconnu du grand public, l’intéressé semble surtout miser sur une douce continuité du programme d’Anne Hidalgo. Il faut dire que sa discrétion frôle l’art de l’invisibilité : ce soutien inattendu a au moins eu le mérite de nous rappeler son existence. Enfin, ce soutien est d’autant plus cocasse que Bournazel a récemment appelé Emmanuel Macron à la démission. Pas besoin d’ennemis chez Renaissance avec des amis pareils. Ce type de petits arrangements d’appareils de parti m'apparait totalement déconnecté de la réalité vécue par les habitants de la capitale. Ce scrutin n'est pas un scrutin national. Ses conséquences auront un impact immédiat et très direct sur leur quotidien, déplacements, sécurité, propreté, urbanisme, enfance... Ils attendent avant tout une incarnation, une équipe et un projet pour les sortir du naufrage actuel. Pendant que certains s’enlisent dans les alliances de circonstance, les députés Renaissance qui connaissent très bien Paris, Sylvain Maillard (qui s'est retiré de la présidence de la fédération parisienne de Renaissance) et Benjamin Haddad ont, eux, confirmé leur soutien à Rachida Dati, comme Delphine Burkli, maire Horizons du 9e.
Rassurez-vous donc, rien de ces errements opportunistes ne changera la dynamique de la locomotive Dati, lancée à pleine vitesse, entourée d’une équipe de choc de tous horizons (politiques et apolitiques) et bientôt prête à dévoiler notre programme.
L’effet Dati, vous connaissez ? Pendant que d’autres s’agitent dans les couloirs, nous étions dans la rue. À Paris Centre, la soirée devait être consacrée à une séance de travail sur le Marais LGBT+. Elle s’est transformée en longue déambulation populaire, où les habitants ont littéralement envahi les trottoirs pour échanger et prendre des selfies avec Rachida Dati. De rencontre en rencontre, le cortège s’est élargi, l’ambiance s’est électrisée : jusqu’à minuit, le Marais vibrait à son passage.
C’est ça, l’effet Dati : une énergie populaire, directe, joyeuse.
Paris qui se réveille !
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