Subject: Prolifération des campements

Madame,

Monsieur,





Le 4ème arrondissement connait depuis plusieurs années une prolifération de campements sauvages installés par des groupes de migrants de même origine, le plus souvent masculins, qu'il s'agisse de personnes portées par l'espoir de vivre mieux en France ou chassées par la guerre. Une fois installés, les groupes évoluent, avec l'arrivée de migrants d'autres origines, mais aussi des Français en grande précarité, parfois des marginaux désocialisés.


Chaque fois, la mairie laisse ces campements s’ancrer durablement dans le paysage urbain, malgré des conditions d’insalubrité inacceptables. Une nuée de rongeurs tourne autour des tentes, aggravant le problème sanitaire que les services municipaux ne semblent pas prendre en compte. Les réseaux mafieux gravitent autour de ces hommes le plus souvent sans papiers pour les faire travailler, par exemple comme vendeurs à la sauvette. Des dealers tentent de les faire sombrer dans la drogue afin de profiter de leur addiction, parfois avec succès. Les affrontements violents entre groupes d’origines différentes se multiplient, et le harcèlement de rue s’est, hélas, banalisé. De nombreuses femmes logeant dans le Marais m’ont confié qu’elles évitent désormais de circuler trop près des tentes. Des enfants ont été marqués par les comportements menaçants de certains occupants. Des habitantes des péniches du port de l’Arsenal m'ont témoigné recourir à des ruses pour échapper à la surveillance insistante de certains occupants du campement du boulevard Bourdon, composé d’environ 70 tentes. Pour rappel, ce campement a déjà été le théâtre de deux décès en l’espace de dix‑huit mois. Un homme a été retrouvé sans vie dans sa tente un matin de septembre 2024 ; un second s'est tué cet été en chutant du parapet sur le quai en contrebas du port de l’Arsenal, suite à une violente altercation au milieu de la nuit. L’enquête est toujours ouverte.


Ces campements sont le résultat d’une décision politique de la mairie de Paris. L’occupation du domaine public est illicite ; l’installation « en réunion » (c’est‑à‑dire en groupe) constitue une infraction pénale. La municipalité en porte l’entière responsabilité : elle a d’abord toléré leur implantation, puis a laissé ces structures perdurer malgré les témoignages accablants des riverains, qui signalent violences, insécurité et risques sanitaires. Je dénonce cette irresponsabilité municipale, qui met en péril l’ensemble du quartier. L’évacuation de ces campements doit être exigée, sans délai, auprès de la préfecture de police dès leur apparition.



Campement de femmes sur le parvis Saint-Merri

Sii ces campements sont quasiment toujours occupés par des hommes, Saint-Merri fait exception. Voilà pourquoi j’ai emmené Rachida Dati à la rencontre des femmes installées sur le parvis de l’école Saint‑Merri. Ce site avait accueilli, dès l’été 2023, un premier campement exclusivement féminin. Au bout de quelques mois, des hommes avaient progressivement pris le contrôle des lieux, contraignant les femmes à le quitter. J’avais obtenu en 2024 l’évacuation de ces occupants en exposant à la préfecture de police le roulement quotidien qui consistait à descendre tentes et effets personnels dans les tunnels chaque matin pour les remonter au crépuscule.


Des femmes se sont réinstallées sur ce parvis il y a quelques semaines. Parmi elles, une assistante de puériculture d'une crèche du 20è arrondissement, une retraitée française montée à Paris pour voir ses enfants mais ne disposant pas des moyens de se loger. Des femmes sans papiers, un couple soudanais avec 3 enfants de 5-7 ans fuyant les massacres. Il est fort probable que, d’ici les prochaines semaines, des hommes s’empareront de cet emplacement de manière brutale. Il me paraît urgent de trouver un hébergement d'urgence à ces femmes et à ces enfants en vue de traiter sereinement leur situation individuellement.




Sondage

Un sondage IFOP publié cette semaine confirme la position de tête de Rachida Dati pour les municipales prévues les 15 et 22 mars 2026. Elle sort victorieuse du second tour dans presque tous les scénarios. L’attente d’une remise en ordre de Paris est forte, tant en matière de propreté que de sécurité ou de logement. Je sais que notre dynamique de campagne renforcera cet avantage dans les mois à venir, notamment lorsque le programme sera progressivement dévoilé.




Mon équipe

Je vous invite cette fois à faire connaissance avec Marguerite de Soos, jeune femme dynamique et pleine d’idées qui occupe une fonction clé au sein de mon équipe.



Cordialement,

Aurélien Véron

Conseiller de Paris, élu à Paris Centre



Optimisé par:
GetResponse