Subject: Conseil de Paris : la majorité à Paris Centre bascule pro-Gaza

Madame,

Monsieur,




La majorité municipale soutient un vœu pro-Gaza à 5 contre 1

Cette semaine au Conseil de Paris, les groupes écologistes et communistes ont rivalisé d’outrance dans un concours de vœux au Conseil de Paris censés "soutenir Gaza". C'est la 7ème fois qu'ils tentent de passer leur soutien aveugle à gaza.

 

Les communistes, fidèles à leur habitude, ne se sont pas encombrés de nuances. Pas un mot pour les Franco-israéliens massacrés le 7 octobre. Pas une pensée pour les otages toujours retenus dans les tunnels du Hamas. Pas une syllabe pour dénoncer les exactions du régime islamiste contre les civils, les LGBT+ ou les opposants. Non : ils ont préféré réclamer qu’on hisse le drapeau palestinien sur la façade de l’Hôtel de Ville, qu’on illumine la tour Eiffel en vert, rouge et noir, et qu’on décerne la citoyenneté d’honneur de Paris… aux civils palestiniens. Rien que ça.

 

Le premier vœu, écolo celui-là, a été voté sans encombre. Quand est venu le tour du vœu communiste, mon groupe Changer Paris a exigé un vote public.


Surprise : quelques socialistes de la majorité, pris d’un éclair de lucidité ou de honte tardive, se sont joints à l’opposition. Résultat : 61 voix contre, 52 pour. Rejeté. Ouf.

 

Mais du côté de Paris Centre, le malaise est profond. Dans le dos du maire absent, 5 de ses 6 élus ont voté POUR ce vœu indigne. Un 6ème s’est abstenu. Courageux, mais pas téméraire. Dans l'ensemble, cette position sans nuance, sans égard pour les victimes du terrorisme islamiste, est largement promue par la majorité de la mairie de Paris Centre.

 

Je fus le seul élu de Paris Centre à m’opposer à ce texte. Le seul à rappeler que la paix ne naît pas de la complaisance avec les bourreaux.

 

Alors que certains repeignent l’antisémitisme aux couleurs de la compassion, il faudra bientôt songer à remplacer les drapeaux LGBT+ sur les frontons par celui du Hamas avec cette majorité, au nom d’un "antiracisme" devenu aveugle, amnésique, et complice. À Paris, les antisémites ont perdu un vote… mais à Paris Centre, ils tiennent toujours le haut du pavé.

 

Il est temps que les Parisiens ouvrent les yeux.



FNAC Live à l’Hôtel de Ville : quand le vacarme remplace le débat

Chaque été, le FNAC Live transforme le parvis de l’Hôtel de Ville en dancefloor sous climatisation municipale. Trois jours durant, les basses font trembler les vitres du bâtiment, au mépris du sommeil des riverains — et, cette année, au mépris même de la démocratie municipale.

 

Car la mairie, dans sa grande clairvoyance, a tout simplement oublié… de décaler le Conseil de Paris. Résultat : dès 19h, les enceintes hurlantes du concert venaient couvrir les propos des élus dans l’hémicycle. Il faut dire qu’on a la climatisation à fond, mais toujours pas de double vitrage. À 19h30, on a dû interrompre les débats. On visait 21h, on a fait 19h30. Merci pour l’optimisation.

 

Et tout ça pourquoi ? Pour prolonger cette fièvre festive, cette ivresse du chaos si chère à la mairie : fan zones, DJ sets, braderie sonore permanente… L’espace public est devenu une discothèque à ciel ouvert, et Paris un Disneyland pour fêtards sur subvention municipale.

 

Avec un peu de recul, on aurait pu continuer malgré le vacarme. Après tout, même sans musique, on ne s’entend déjà pas très bien. La majorité, comme toujours, déroule ses mantras : des principes pompeux, des déclarations d’intention creuses, pas un chiffre, pas une évaluation, pas un bilan sérieux. Juste de la suffisance en boucle, en mode automatique.

 

Trois jours de FNAC Live, quatre jours de Conseil. Merci l’agenda. On aurait presque envie que les basses couvrent tout pour de bon : ce serait plus rythmé, et certainement moins creux.

Cordialement,

Aurélien Véron

Conseiller de Paris


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