Monsieur,

Les campements reviennent à Paris Centre depuis la fin des Jeux Olympiques et Paralympiques. J'ai évoqué celui du boulevard Bourdon en surplomb du port de l'Arsenal, celui de la rue de Reuilly. Aujourd'hui, je veux montrer la situation devant l'école Saint-Merri et la piscine voisine. C'est à 100 mètres de l'Hôtel de Ville, à l'entrée du Marais.

Tout a commencé en août 2023 sur le parvis de l'Hôtel de Ville. J'avais rencontré à l'époque des femmes arrivées de différents pays d'Afrique francophone, certaines avec des bébés. Au départ pacifique, l'ambiance a dégénéré lorsque d'autres femmes sont venues en chasser manu militari. Lors des commémorations de la Libération de Paris, les femmes ont été déplacées devant le parvis de l'école Saint-Merri.

Au cours de l'automne, des hommes ont chassé à leur tour les dernières femmes présentes pour prendre leur place. Ils sont restés jusqu'au JOP cet été. Dès septembre, ils ont commencé à revenir. Un accord entre les migrants, les parents d'élèves et la mairie prévoit que le campement descende dans le tunnel sous le parvis chaque matin pour ne revenir le soir qu'à 21h.

Chaque matin, les équipes de la Direction de la Propreté et de l'Eau (DPE) viennent nettoyer le parvis dégagé avant l'arrivée des familles. Ces agents se font ponctuellement agresser lorsque les tensions montent. La police municipale garde un œil sur ces déplacements quotidien.