Edito
Utilisons le principe de réciprocité dans les marchés publics !
Nous avons tous déjà expérimenté une situation où nous avons été traité défavorablement par rapport à l’un de nos pairs et avons trouvé ça révoltant. Ce désir d’égalité de traitement, que l’on retrouve partout en Europe et dans bien d’autres pays, vaut pour les personnes physiques comme pour les entreprises.
Le Code des marchés publics garantit l’égalité de traitement aux candidats. Il propose ainsi d’inclure une clause de réciprocité, indiquant que ne peuvent être sélectionnées que les entreprises issues de pays garantissant un traitement équivalent à leurs entreprises locales, aux entreprises françaises et européennes, sur leurs marchés publics. Pourtant, certains opérateurs publics peinent à intégrer cette clause et continuent de sélectionner des candidats issus de pays n’appliquant pas ce principe, en défavorisant ainsi nos entreprises locales, tout en croyant acheter moins cher et respecter la concurrence…
Toutes les entreprises sont concernées, celles de la filière de l’eau y compris. A l’heure de la relocalisation et des plans de relances, l’arsenal juridique déjà existant, comme la clause de réciprocité, ne demande qu’à être utilisé. Comme cela a été rappelé lors du lancement des plans de relance européen puis national, aux acheteurs des collectivités, des régions, de l’Etat, des différents établissements publics et pouvoirs adjudicateurs de s’en servir.
Chacun peut contribuer selon ses moyens à relancer notre filière.
Luc Bertossi Directeur Général
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