Ma demande de suspension de l’action de ce CAARUD rue de Cléry auprès de la Préfecture de Police semble avoir été entendue. Je souhaite que cette fermeture soit définitive rue de Cléry : l’accueil de toxicomanes accros au crack était incompatible avec la sérénité et le respect des riverains.

C’est un soulagement pour les familles et commerçants, et la reconnaissance d’une alerte que nous avons lancée dès le début.

Mais restons vigilants : en octobre, le ministre de la Santé pourrait décider d’étendre les CAARUD à l’échelle nationale. Il nous semble important de revoir la mission des établissements médico-sociaux qui ont un rôle essentiel en matière de prévention des risques. S'ils accueillent des toxicomanes consommateurs de crack, ils doivent s'installer à l'écart des zones résidentielles avec pour objectif primordial leur orientation vers les parcours de soin en CSAPA et le sevrage en milieu hospitalier.

Ces organismes doivent démontrer des résultats concrets en matière de sortie d’addiction, sans quoi le drame vécu rue de Cléry se généralisera.