Sur le Caarud rue de Cléry, ma position est ferme : j'ai fait fermer ce centre qui a gravement nui à la sérénité des habitants du quartier sans orienter activement les toxicomanes vers les soins. Je me battrai contre sa réouverture prônée par la majorité sortante. Je constate que la mairie sortante regrette toujours mon action et plaide pour sa réouverture.
En contrepartie, je propose des solutions axées sur le sevrage et le soin bien plus que sur l'entretien de cette addiction mortifère. Contrairement à la plupart des élus de la majorité sortante qui ont de belles paroles mais aucune idée de la réalité du crack, je suis ce fléau sur le terrain depuis des années. J’ai expliqué ma méthode : être sur le terrain, en première ligne, et affronter les problèmes là où ils se posent. Je ne fais pas exception pour le crack : je suis allé au jardin d’Éole en 2021 lorsque des dizaines de toxicomanes y vivaient, dévastés par le crack, avant leur évacuation par les forces de l’ordre et leur déplacement vers Forceval ; j’ai participé à des débats, échangé plusieurs fois avec François Diot qui a dirigé un Caarud, avec des anciens consommateurs qui s’en sont sortis, avec la professeure Laurence Vaivre-Douret dont le rapport sollicité par la Région Ile-de-France fait référence, et avec le fondateur de l’EDVO qui accompagne en résidence pendant de longs mois les personnes en sortie de sevrage ; J'ai également travaillé avec Eric Poindesault, secrétaire Général de l'UNSSAD, qui a exposé ce soir-là son expérience à San Francisco et ses solutions pour affronter cette tragédie. je suis descendu plusieurs fois dans les tunnels des Halles, où j’ai récemment emmené Rachida Dati pour qu’elle mesure elle-même l’ampleur des ravages. Elle connait bien le sujet suite à plusieurs déplacements sur ce thème depuis 2020 que je suis élu. Enfin, j’ai participé à la deuxième réunion du Caarud rue de Cléry, face à des adjoints municipaux très satisfaits d’eux-mêmes et au directeur de l’ARS, pour leur dire clairement qu’ils devaient trouver un autre lieu avant que je n'obtienne la fermeture de ce centre à leur grand désarroi.
Vous pouvez retrouver mon intervention sur le sujet au Conseil de Paris au printemps dernier : |